Le Jura et le cheval, c'est une seconde nature ! Un réseau de plus de 1500 km de chemins équestres reliant une soixantaine d’exploitations agricoles de toute la région semble donc une évidence. Les partenaires impliqués ont toutefois ménagé leur monture et il a fallu 8 ans pour que le projet Marguerite voie le jour.

Un rêve de cavalier s'est réalisé: le balisage de 9 réseaux équestres à travers le Jura et le Jura bernois.

Un balisage, ça paraît tout simple, mais lorsqu'on y ajoute des barrières équestres, divers restaurants, des magasins à la ferme, ainsi que des hébergements dans des exploitations agricoles, le projet prend une toute autre ampleur.

Plus-value économique

Les sentiers équestres du Jura sont divisés en tronçons de 20 à 30 kilomètres. C'est à peu près la distance parcourue par jour lors d'une randonnée équestre. Les parcours permettent ainsi de découvrir les plaines et les forêts du Jura, au trot ou au galop.

Le projet apporte également une plus-value économique à ces différentes régions, notamment par l’hébergement et la restauration des cavaliers et de leurs chevaux. Les barrières équestres permettent quant à elles de traverser les exploitations agricoles à cheval sans crainte de voir les animaux s'échapper.

Carte et vignette

Une carte équestre a été éditée pour informer sur les tracés, les points d’eau et la localisation des divers partenaires. Sa vente et celle de vignettes journalières ou annuelles permettent de garantir l’entretien des réseaux, mené par deux associations locales.

L'Association réseau équestre Jura et environ (AREJ) a la responsabilité des tronçons cheminant dans les Franches-Montagnes, le Clos du Doubs, l'Ajoie, le secteur Delémont Val-Terbi, le Haut-Plateau et la Haute-Sorne. Côté Berne, l'AREC-JB prend le relai sur le Chasseral et le Jura bernois

Clin d'oeil à destination des non-cavaliers, les VTT profitent tout aussi efficacement des réseaux ainsi mis en place.